Last updated on 20 mars 2022
Bonjour, bonsoir. Nouvelle vidéo sur la chaîne Youtube de l’Alcôve aux histoires : cette fois-ci il s’agit d’un poème écrit l’été dernier. Vous l’aurez deviné, ce poème s’intitule « Insomnie » parce que j’avais du mal à m’endormir (la frontière entre l’éveil et le sommeil est parfois désagréable à franchir) – et donc la solution, enfin « solution », trouvée a été de me maintenir en éveil en regardant des vidéos ou en lisant sur mon portable jusqu’à ce que la fatigue me knock out.
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Ce n’est pas la meilleure des idées, je vous l’accorde. C’est d’ailleurs pour ça que j’essaie de ne plus le faire ahah.
Insomnie | original spoken word poem
Insomnie
Mes paupières me pressent à tomber dans l’inconscience, mais mon coeur martèle, plongé dans le silence. La nuit immobile ne demande qu’à être vécue et dans mon lit je tourne et cherche le sommeil que j’ai perdu. Morphée a perdu mon adresse. Il faut que je la lui redonne. Pas assez d’heures de sommeil et quand vient le soleil ma tête bourdonne. La fatigue me tire au plus profond de mes os. Mais je n’ai pas sommeil. Je n’ai pas sommeil. Insomnie, trop d’heures passées devant des écrans bleus. Pour me distraire je n’ai rien trouvé de mieux. Je me maintiens en éveil jusqu’à tomber d’épuisement; ce n’est pas sain, je sais, mais je n’arrive pas à faire autrement. Morphée se fait attendre. Je n’ai pas peur de l’obscurité, seulement de cette immobilité traîtresse qui me laisse l’espace de penser. Le sommeil m’échappe, et je le fuis. Morphée se joue de moi, et moi de lui – jusqu’à ce que mon corps s’effondre et mon esprit s’écroule, sans crier gare – aux alentours de trois heures et demie, si ce n’est plus tard.
Je suis contente du résultat final; j’espère que ce poème vous plait aussi !
A bientôt !

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